Végétation introduite
La végétation introduite désigne les milieux végétaux modifiés par l’intervention humaine, notamment par l’introduction volontaire ou accidentelle d’espèces végétales non indigènes. Ces habitats vont des forêts plantées pour la production de bois aux paysages dominés par des plantes envahissantes ayant remplacé la flore locale.
Dans certains cas, ces végétations introduites ont une finalité économique ou agricole, comme les plantations forestières ou les pâturages. Mais lorsque les plantes non indigènes se répandent de manière incontrôlée, elles peuvent supplanter les espèces locales, perturber les écosystèmes et modifier les chaînes alimentaires. Certaines espèces animales s’adaptent à ces milieux artificiels, mais la biodiversité y reste souvent plus faible que dans les écosystèmes naturels.
Exemples d’habitats à végétation introduite :
- Plantations forestières – Forêts d’arbres non indigènes cultivées pour l’exploitation du bois.
- Jardins ornementaux et espaces verts urbains – Parcs et zones paysagées plantés d’espèces exotiques.
- Écosystèmes dominés par des plantes envahissantes – Régions où des espèces comme le kudzu ou la jacinthe d’eau ont remplacé la flore indigène.
- Prairies introduites pour le pâturage – Herbes non indigènes cultivées pour l’élevage du bétail.
Bien que ces milieux puissent offrir un refuge à certaines espèces, ils manquent souvent de la complexité écologique des environnements naturels. Les efforts de conservation visent à restaurer les communautés végétales indigènes et à limiter la propagation des espèces envahissantes.
Rien à observer ici pour le moment.