Habitat artificiel terrestre
Les habitats terrestres artificiels sont des paysages transformés par l’activité humaine, allant des champs cultivés et plantations aux zones urbaines et forêts dégradées. Bien que profondément modifiés par rapport à leur état naturel, ces milieux accueillent encore une grande diversité d’espèces ayant appris à cohabiter avec l’homme.
Des rongeurs, des oiseaux, des insectes, et même de grands mammifères parviennent à s’adapter à ces environnements créés par l’homme. Cependant, l’exploitation intensive des sols entraîne souvent une perte de biodiversité, une fragmentation des habitats et des problèmes de pollution — rendant les stratégies de conservation d’autant plus nécessaires pour préserver l’équilibre écologique.
Selon la Liste rouge de l’UICN, les habitats terrestres artificiels comprennent les sous-catégories suivantes :
- Terres arables – Zones agricoles destinées aux cultures, qui attirent rongeurs, oiseaux et insectes se nourrissant des résidus de récolte.
- Pâturages – Prairies modifiées pour l’élevage, pouvant encore servir d’habitat à des oiseaux de plaine, petits mammifères et pollinisateurs.
- Plantations – Exploitations forestières à grande échelle (huile de palme, hévéa…), souvent en remplacement de forêts naturelles, mais accueillant certaines espèces opportunistes.
- Jardins ruraux – Espaces cultivés près des habitations, fréquentés par des pollinisateurs, des oiseaux et de petits reptiles.
- Zones urbaines – Villes et villages où pigeons, renards, ratons laveurs, voire cerfs, s’adaptent à la présence humaine.
- Forêts tropicales/subtropicales lourdement dégradées – Forêts jadis intactes, aujourd’hui fragmentées ou appauvries, où les espèces locales peinent à survivre.
Bien que ces habitats remplacent souvent les écosystèmes naturels, ils peuvent, s’ils sont bien gérés, jouer un rôle dans la conservation de la faune. Espaces verts, corridors écologiques et pratiques agricoles durables permettent de limiter les pertes de biodiversité et d’offrir des refuges à la vie sauvage dans un monde de plus en plus urbanisé.
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